Durant leur présence au séminaire, les séminaristes consacrent l’essentiel de leur temps à la formation intellectuelle. Elle vise non seulement à leur faire acquérir une compétence réelle dans les différentes disciplines nécessaires à leur ministère futur, mais à leur fournir aussi des méthodes pour leur travail personnel et le travail en groupe.

Parce que pour faire un prêtre intelligent capable de répondre à toutes les questions (ou presque) que ses paroissiens ne manqueront pas de lui poser, il faut bien que le séminariste commence par se les poser lui-même, le séminaire dans sa sagesse a prévu des cours divers et variés.

Les matières étudiées sont :

  • L’étude des Ecritures Saintes : pour découvrir le sens de la parole de Dieu à travers les différents livres.
  • La philosophie (anthropologique et méthaphysique) : car pour parler de Dieu aux hommes d’un Dieu qui parle à l’homme, il faut commencer aussi se poser des questions sur l’homme.
  • La théologie : les cours de théologie permettent d’approfondir la foi de l’Église dans ce qu’elle a de plus beau, de plus mystérieux… et parfois de plus complexe.
  • L’histoire de l’Église : parce que Dieu parle aussi dans l’histoire des hommes, parce que nous en sommes les dépositaires, il est nécessaire de connaître les 2000 ans qui ont fait l’Église, à travers ses moments de joie et ses jours plus sombres.
  • Les langues : pour ceux qui craignent de s’ennuyer, le séminaire propose en option des cours de grec, d’hébreu ou de latin. Cela permet d’entrer plus en profondeur dans les textes sacrés ou ecclésiaux.
  • Diverses matières sont encore enseignées comme la liturgie, la spiritualité, le droit canonique, des approches des autres grandes religions, et … la gestion économique (il faut bien gérer la quête !).

Tous ces cours, au delà de leur intérêt intellectuel, sont aussi pour un séminariste une nourriture pour sa vie spirituelle. C’est tout au moins ce qu’on se dit pour se donner du courage après une nuit blanche pour finir un devoir… !