Dans le prolongement de la journée inter-séminaires du 11 novembre, au cours de laquelle nous avons fait mémoire de l’armistice de 1918, nous nous sommes rendus comme chaque année au monument aux morts du Parc Jean-Paul II pour un temps de prière. La fin de la Première Guerre mondiale et les guerres des années suivantes rappellent sans cesse la nécessité d’honorer toutes les personnes tombées pour notre pays, y compris en opérations extérieures. La Grande guerre dite totale, du fait du nombre de soldats et de régions du monde représentées, suscite évidemment une pensée pour les conflits majeurs encore existants de nos jours, notamment les difficultés traversées par le peuple ukrainien. Le pape François rappelait en 2018, lors de la fête de Pâques : « le Christ, avec sa mort et sa résurrection, a vaincu le péché qui séparait l’homme de Dieu, l’homme de lui-même, l’homme de ses frères… Il a rétabli la paix, commençant à tisser la toile d’une nouvelle fraternité… Seule cette fraternité peut garantir une paix durable, peut vaincre les pauvretés, peut éteindre les tensions et les guerres, peut extirper la corruption et la criminalité ». Voilà un défi considérable pour notre humanité, dans laquelle les chrétiens ont à s’inscrire, toujours à l’écoute de celui qui est la Vie.