Fête de la Présentation de la Vierge Marie et Institution comme lecteurs et acolytes de Louis MATHIEU et Tristan RIVIERE, du diocèse de Nanterre et Rémy PIGNAL, du diocèse de Saint-Denis.

Pourquoi la fête de la Présentation de Marie est-elle la fête du séminaire ?
Depuis le VI e  siècle, les chrétiens célèbrent le jour où la Vierge Marie, à l’âge de trois ans selon la tradition, fut présentée au Temple de Jérusalem par sainte Anne et saint Joachim, ses parents, pour y être consacrée à Dieu. « En ce jour, la Loi ancienne voit se réaliser quelque chose de ce qu’elle figurait ; le Temple de Jérusalem voit s’accomplir l’une de ses attentes : il reçoit dans son enceinte l’un des temples dont il était l’image, la très sainte Vierge Marie, temple vivant de Jésus-Christ, comme Jésus-Christ devait être le Temple parfait et véritable de la Divinité » (M. Olier). Au XVII e  siècle, lorsque Monsieur Olier fonda la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, il fit de ce jour la fête patronale de la Compagnie et du séminaire, car il voyait dans la consécration totale que Marie avait faite d’elle-même à Dieu le meilleur
modèle et le plus sûr soutien pour la sainteté des prêtres, appelés à consacrer eux aussi toute leur vie, intérieure et extérieure, à la seule volonté du Père, à l’image du Souverain Prêtre Jésus-Christ.
Que sont les « institutions » célébrées ce jour-là au séminaire ?
Dans le parcours qui les mène au sacerdoce, les futurs prêtres, après avoir passé déjà plusieurs années au séminaire, sont institués « lecteurs » et « acolytes », c’est-à- dire qu’ils sont mis d’une façon particulière au service de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie : il ne s’agit pas seulement de faire la lecture et de servir la messe, mais aussi d’une annonce plus large de la Parole de Dieu dont ils sont appelés à témoigner par la parole et par l’exemple, et d’un style de vie eucharistique, au service de la rencontre entre les hommes et le Seigneur Jésus.
Dans son homélie, Monseigneur Santier, qui a célébré la messe, avant de nous conférer ces ministères, nous a exhortés, Louis, Rémi et moi-même, à être des missionnaires « joyeux » de la Parole et de l’Eucharistie. Le déploiement de la liturgie solennelle dans la grande chapelle du séminaire, la prière portée par les voix de la schola, la présence aussi de nos familles, de nos amis, des prêtres de nos paroisses : tout cela contribuait à accroître et manifester pour nous la joie de ce jour. Puisse-t- elle être partagée encore par de nombreuses générations de séminaristes après nous !
Tristan